Les violentes bourrasques frappaient les rochers,
Alors que je m’enivrais du vent et de l’eau marine,
Le tonnerre déchira le silence du ciel lointain.
Rapidement un déferlement élémentaire s’abattît sur les terres,
Détruisant, déchiquetant, assassinant chacun et chacune
Dans ses entrailles moribondes,
Dans ces sanglantes prophéties,
En mon cœur endolori .
J’assistais, impuissante, à ce rouge carnage
Larmes mêlées à l’averse océanique
Flammes de notre monde aux abois
Tonitruantes et rapidement avalées
Par ce raz-de-marée qu’aucun n’avait vu venir.
Les anges. Les cavaliers. Les trompettes.
Personne au rendez-vous
Sinon l’âme meurtrie, observant le cataclysme
Sinon l’échec et le néant à venir.
Apocalyptique révélation
D’une vie nouvelle et innocente
D’une tragédie renaît-elle toujours
Mère-Nature
Pardonne-nous notre arrogance
Pardonne-nous notre impudence
Nous sommes revenus en toi
Après perte, douleur et oubli.